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PAS DE THÈME |
Côteaux des Carcassonnes, Alain Drillat 1999 Abymes VT, Marc Portaz Coopers Creek Malborough 1998 Corbières, Lavoulte Gasparet cuvée romain pauc 1994 Château Figeac 1992 Leoville las cases 1992 |
micro cuvée de iacchosalpins On s'était réuni en micro cuvée de iacchosalpin, il y avait Alain (Drillat) qui nous hébergeait, Michael (Lyons) et moi même élu rédac'chef de la soirée en l'absence de l'incontournable François (Dagand). Ca a commencé avec une robe or pâle et des arômes typiques d'oxydation, on a pas osé la faire à l'aveugle pour Michael étant donné Alain et moi on avait commencé à la boire 2 jours auparavant et qu'on avait conclu à l'impossibilité de reconnaître ce Chignin Bergeron 89 de A. et M. Quénard. 10 ans c'est sans doute beaucoup pour du Bergeron mais bon, on avait acheté cette bouteille lors d'une vente aux enchères pour pas chère, ça valait le coup d'essayer...Le problème c'est qu'il en reste encore trois à écouler... AMHA les btls ont été mal conservées et il ne faut peut-être pas les juger définitivement... Le second vin était carafé, dés lors, toute personne raisonnable en aurait conclu à une noble origine. La robe trouble, sans nul doute un vin non filtré (Michael). La couleur, tirant sur le vert en carafe, palissait franchement dans les verres. Alain, qui nous le proposait, semblait ému au delà du raisonnable, bref le suspense était à son comble. Sur le visage de Michael s'est dessiné un sourire et il s'est écrié "Ah, c'est LE vin", c'était en effet le résultat des velléité de vigneronnage d'Alain, un coteau des carcassonnes 99 (si si c'est en Savoie) pas piqué des hannetons. Ben oui, j'ai sorti une de mes btls... En fait la parcelle est située en zône d'appellation Vin de Savoie, cru Abymes et le lieu-dit est cadastré sous le doux nom de "Les Carcassonnes" et on y entend chanter les cigales... enfin, là, j'exagère un petit peu... Quant au commentaire de Philippe, AMHA il se retient pour ne pas me vexer parce qu'il n'en a pris qu'une seule fois :-((... On a continué en Savoie sur un abyme VT (c'est pas écrit sur l'étiquette mais c'est Alain qui le dit) de Marc Portaz. Alain c'est écrié "je ferait ça un jour", c'était sans doute du vin qu'il parlait. Un vin agréable...On est de tout coeur avec toi Alain ! A ce moment on a décidé de passer au choses sérieuses. On peut pas appeler ça une VT parce qu'il n'a pas de sucre résiduel, par contre il a une complexité, une longueur très au dessus de ce que l'on fait dans l'appellation et certains arômes (coing, fruits exotiques) que l'on ne retrouve pas dans les vins secs habituellement. J'ai sorti ma surprise emballée dans du papier journal, Michael au premier a affirmé "c'est du sauvignon". Pour Alain c'était pas du sauvignon (Il avait une rhino), c'était pas du madiran non plus (Il parait qu'il la fait à chaque fois, mais là c'était volontaire). Michael a renchéri en le plaçant en sancerre, moi de mon côté je rigolais pas trop car Michael il est dans l'équipe adverse aux championnats de france de dégustation. On était tous d'accord pour dire que c'était un très beau vin, beaucoup de gras, du pipi de chat de noble origine, pas de gouttière non, du pur sang. J'ai dévoilé la princesse, un Coopers Creek malborough 98, la nouvelle zelande au niveau des plus grand sancerre. Micheal en a rajouté une couche en affirmant que ça aurait été du Daguenau que ça l'aurait pas étonné, une merveille. Les 2 vins suivants étaient ouverts depuis 2 jours, conséquence de l'entraînement intensif que l'on pratique Alain et moi... Un Lavoulte Gasparet cuvée romain pauc 94 (corbières), une robe comme de l'encre, des tanins affirmés et une acidité qui laisse supposer des années de vieillissement à venir. Alain aime bien (heureusement c'était sa bouteille), Michael je ne sais plus, moi pas trop. suit un chateau Figeac 92, qui après 2 jours d'ouverture commençait à être pas mal du tout. Des arômes confiturés tendance pruneau et une robe étonnamment claire à un tel point qu'à l'ouverture j'ai eu du mal à me convaincre que c'était bien un bordeaux alors que la bouche parlait bordelais. On a fini sur la bouteille de Michael. Alain et moi étions d'accord pour bordeaux J'ai renchéri en disant que ça ne pouvait pas être un 92 vu la concentration (sourire de Michael), Alain n'y voyait pas un 89, ni un 88. On c'est dit c'est un 90 sans trop y croire car ça nous parraissait plus jeune par tout le fruit qui explosait en bouche (Michael était franchement Hilare). Un Leoville las cases 92, une merveille, je ne savais pas que l'on pouvait faire un tel vin en 92. Voilà on a finit tranquillement la soirée, Alain s'est resservit un verre de Leoville qui a dégénéré en hoquet, soignant le mal par le mal (vieux dicton savoyard) il a repris une bonne rasade de Leoville.. Michael est partit sur des disgressions de tracasseries iacchosalpines, tard dans la soirée il à dit "j'vais te dire un truc.." On attend toujours.. Salut, Philippe. |