26 Avril 2001, chez Marc

Sud-Ouest

VDP blanc de la côte vermeille, "l'écume", domaine Pietri-Géraud (Collioure)
Château La Roque, Cuvée Clos des Bénédictins 1999 (Pic St Loup)
Marquis du Grez 1989 (Buzet)
Château Bel-air 1985 (Montagne St Emilion)
Montus 1988 (Madiran, en magnum)
Château d'Aydie 1997 (Madiran)
Côtes de Provence Cuvée spéciale "en caractère" 1999 , Dupéré - Barrera
Balmont de Cahors 1998, du Clos Triguedina (Cahors)
Domaine Pineraie 1992 (Cahors)
Pacherenc de A.Brumont, vendanges de novembre, 1993
Château du Breuil, Côteaux du Layon 1959




gros cassoulet pour accompagner des vins majoritairement venus du sud-ouest ...

VDP blanc de la côte vermeille, "l'écume", domaine Pietri-Géraud (Collioure)
nez boisé pour certains, pas pour d'autres, ça commence bien. Notes d'oxydé, Philippe penche vers le Jura. François insiste : pour lui la bouche est dominée par le bois. Malgré ce que je pensais, pas de grenache blanc dans ce vin qui nous a laissé une impression mitigée. Il y avait de la fraîcheur, une certaine complexité, mais peut-être un manque d'unité qui ne le rendit pas séduidant ce soir-là. éric

Château La Roque, Cuvée Clos des Bénédictins 1999 (Pic St Loup)
frais, vif (jeune(?), aromatique. un peu de gaz (bouteille juste ouverte), un nez de viognier (Eric). Une bouche pleine et assez grasse. Michael ;"j'en mange facilement 5 comme ça !". C'est vrai que c'est pas mal du tout. (marsanne, rolle, viognier) marc

Marquis du Grez 1989 (Buzet)
agréable, pas grand chose à dire, prêt à boire, assez évolué, tannins fondus mais ne renie pas une origine rustique. Pierre relève ue longueur en bouche assez moyenne alain

Château Bel-air 1985 (Montagne St Emilion)
aucune note sur ce vin. curieux, j'en garde un meilleur souvenir que le Buzet , mais pas le lendemain, les 24 heures de plus ayant achevé ce vin plus que prêt à boire : à finir. Tout à fait buvable en tout cas. x?

Montus 1988 (Madiran, en magnum)
étonnament frais pour un 1988 (Philippe). servi un peu froid. rien à voir avec les petits monstres de la cuvée Prestige. C'est bon, se tient sans problème sur le cassoulet, mais pas de quoi crier au génie. marc

Château d'Aydie 1997 (Madiran)
robe rubis très sombre, presque noire (comment y voir du rubis là-dedans ?!), opaque. Nez très fruité, cassis, une touche de menthe contribue à la fraicheur, malgré la concentration. Un vin très catholique pour Eric : cire d'église, myrrhe, encens, bois de cèdre. Extrèmement tannique, mais tannins soyeux. Longue garde à prévoir, excellent Q/P (75F), un des meilleurs de la soirée (sinon le meilleur). pierre

Côtes de Provence Cuvée spéciale "en caractère" 1999 , Dupéré - Barrera
nez surprenant, lacté, cerise et fumé. Les avis fusent dans tous les sens, n'importe où : très déséquilibré, genre poire pas mûre (Eric), nez inqualifiable (Alain, qui en aurait acheté mais ne sait pas ce que c'est à ce moment, et qui avance Pibarnon 98), Cornas de base (Marc) ... Michael nous assure que cette boutyeille n'est pas du tout représentative du vin, nous avons eu l'occasion de nous en rendre compte depuis. Peut-être le prix à payer pour une vinification, avec un minimum de souffre ? michael

Balmont de Cahors 1998, du Clos Triguedina (Cahors)
robe rubis sombre. nez cassis, fruits à l'alcool, mais végétal et herbacé pour Philippe.
Michael part sur Bordeaux, Philippe et Alain sur le cabernet, Pierre sur le rhône sud, quelle unité !! Je préfère lâchement me taire ... c'est donc un Madiran jeune, éraflage complet, fût neuf, cuvaison courte. françois

Domaine Pineraie 1992 (Cahors)
nez floral, sauge ? robe assez claire, un peu évoluée. Equilibré, très correct, un peu de gniak, mais assez fin. "n'est bon" dit Michael. Renaud

Pacherenc de A.Brumont, vendanges de novembre, 1993
nez généreux, un peu court et déséquilibré par l'alcool en bouche. souffré. un peu décevant. marc

Château du Breuil, Côteaux du Layon 1959
nez très généreux, fruits exotiques, bouche curieuse au regard de notre expérience actuelle des liquoreux. bouche assez courte, légère amertume en fin de bouche, avec une bonne trame acide, peu de sucre par rapport à ce que le nez laissait présager, ressemble plus à un demi-sec.
goûté le lendemain, c'était superbe : acidité présente mais fondue, arômes développés, confiture, évolution, et surtout une longueur de bouche incroyable vu l'impression de la veille. Très beau. marc