06 Décembre 2001, chez Jean

JPH & Franck Pascal en tournée avant Noël

Rully Blanc 1er cru Grésigny 1995, de H&P Jaqueson
Champagne Franck Pascal, Réserve 95/96, dosé 6g/l
Clos Joliette 1979 (Jurançon)

Jurançon "Cuvée Marie" 1993, de Charles Hours
Riesling Grand Cru Moenchberg 1983, André & Rémy Gresser
Morgon 1973, André Merle
Morgon 1983, André Merle
Château Le Roc, Cuvée Don Quichotte 1996
Saint Martin de la Garrigue 1995
Domaine de l'Hortus, Grande Cuvée 1995
Vosne Romanée 1993 Fabrice Vigot
Charmes Chambertin 1994 Geantot Penset
Gewurtztraminer Jean Pierre Bechtold, Collection Robert Beltz 1997
Domaine Saint Nicolas, Plante Gâte 2000, vdqs Fiefs vendéens
Malvoisie de Pierre Gardon 1984
Vouvray 1ère trie de F.Pinon 1989
Muscat de ???


A Encore un CR succint, que des notes sur les vins et encore incomplètes, peu d'anecdotes ou de bêtises relatées (pourtant y en a eu des brouettes) j'"ai un peu la tête ailleurs, et n'est pas François qui veut (François revient !)

Du changement pour cette soirée, placée sous le signe des vins de jean philippe, et pas n'importe lesquels, des vins évolués / prêts à boire en majorité. Et aussi des nouvelles têtes : Jean, notre hôte, dans cette belle maison qu'il retape depuis maintenant 10 ans, Yves & Cyril des clients de jph qu'il n'avait jamais rencontré, ni nous d'ailleurs, et il n'est pas nouveau, mais c'est notre première soirée avec lui : Franck Pascal, en tournée de livraison de bulles.
Et bien sûr, Jean-Philippe donc, Alain, Michael, Philippe, Eric, Claude, Pierre-Yves & Marc

La partie solide consistait de pâté de sansonet, pâté de figatelli au patrimonio, pâté de sanglier salade, tourtes muroise, filet mignon de porc au pommes & endives, fromages, et tarte au noix & dacquois au noix.

Pour la partie liquide, nous nous sommes donc particulièrement freinés, puisque JPH amenait déjà près de 10 vins, on n'a amené qu'un bouteille chacun. Quoique, Michael n'a rien amené de liquide, et il m'a dit se sentir bizarre de ce fait. "Tu te sens tout nu ?" lui demandais-je ?

Rully Blanc 1er cru Grésigny 1995, de H&P Jaqueson
non dégusté à l'aveugle
1er vin pour se mettre en bouche, celui qui accueille les retardataires
nez toasté, peu de nuances
en bouche, on retrouve un léger côté fumé, minéralité, une bonne longueur portée par une acidité homogène
commence à s'ouvrir, mais sûrement apte à vieillir encore.
(jean)

Champagne Franck Pascal, Réserve 95/96, dosé 6g/l
nez frais, fleuri
une attaque en bouche riche, presque sucrée (70% pinot meunier ?), des bulles un peu grosses (la bouteille vient de se cogner 1000 km en 2 jours) mais si se calment rapidement dans le verre.
une bouteille agréable & harmonieuse s'il n'y avait un léger déséquilibre entre une bonne acidité et un corps moyen.
à priori pas à son top ce soir (le transport ?), goûté 3 fois l'année dernière, c'était mieux.
(franck)

Clos Joliette 1979 (Jurançon)
une bouteille transparente qui intrigue ceux qui cherchent à deviner avant d'avoir goûté.
ça a en tout cas l'avantage de mettre en valeur une belle robe dorée.
nez sur le coing, truffe blanche, poussière
philippe s'écrie "chenin", alors que les 2 p'tits nouveaux osent "hongrois" pour cyril et "sud ouest / jurançon" pour Yves, bien vû.
en bouche, un léger sucre résiduel, une acidité en dentelles, un corps aérien mais une bonne longueur.
c'était vendu pour du jurançon sec ... dans le verre vide, évolution rapide vers des notes de mandarine confite.
Le léger goût de bouchon/poussière s'estompe doucement à l'aération.
(éric)
précisions d'éric :
"Quant à son côté "sec", Alain Audry qui me l'avait venu me l'avait vanté comme "très sec", ce que ma mémoire défaillante a traduit en jurançon sec ; "très sec pour un moelleux" aurais-je dû me souvenir."

Jurançon "Cuvée Marie" 1993, de Charles Hours
encore une belle robe dorée
nez minéral, notes de pétrole délicates, puis fruits exotiques, ananas confit, notes d'angélique
éric tombe sous le charme, en évoquant une fabuleuse longueur en bouche.
bouche très sèche, avec une acidité bien présente. Contraste saisissant avec le nez
pour Michael, c'est un autre jurançon, bingo, alors que Yves rumine "à une bouteille près j'étais bon..."
(jph)

Riesling Grand Cru Moenchberg 1983, André & Rémy Gresser à Andlau
le nez pétrole de façon plus évidente que le vin précédent, avec des notes de cire (éric), du citron très présent, citron confit même.
en bouche, surprise : grasse, poivrée, notes de cognac, c'est riche, long et minéral, du corps, superbe !
alain décèle de la gentiane et provoque "vin de savoie !"
un des 2 ou 3 tops de la soirée (mon préféré)
(jph)

Morgon 1973, André Merle (aux enchères)
nez : prune, quetsche, évolution nettement perceptible
robe : dépot important, pas de commentaires
bouche : pas de corpulence importante, mais relativement équilibré, en tout cas buvable.
on part sur du pinot, mais c'est du gamay
(philippe)

Morgon 1983, André Merle (aux enchères)
nez : ça renarde sec dit Michael
la robe tire sur le marron avec des franges presque noires, ça n'augure rien de bon (trop évolué ou problème)
en bouche, il est fluet, mais l'alcool est présent, ainsi que l'acidité. Pas de matière, pas de fruit.
pas aussi immonde que le nez le laissait supposer, mais la barre était haute ...
(alain)

Château Le Roc, Cuvée Don Quichotte 1996 (Côtes du Frontonnais ou Fronton ?)
robe grenat
pierre avance rapidement madiran, et philippe trouve au nez les caractéristiques du cabernet franc
nez : animal au début, vire au poivre/épices à l'aération, fruits rouges, frais.
indice de jph : le vin est au début de sa maturité, mais ça ne nous aide que moyennement :
Yves part sur st joseph, marc sur bourgueil (michael pas d'accord)
c'est syrah / négrette à parts égales
(jph)

Saint Martin de la Garrigue 1995 (Côteaux du languedoc)
robe rouge carmin foncé
nez ?
bouche : côté acidulé, avec de petits tannins.
les 4 cépages se sont fondus et ont pardu leur individualité. Dur de trouver qqchose à l'aveugle.
Très peu de notes, pas inspiré par ce vin. D'autres apprécient, mais sans donner de commentaire.
(jph)

Domaine de l'Hortus, Grande Cuvée 1995
robe grenat
nez intense, yaourt aux fruits
déjà bien fondu, mais l'alcool et les tanins sont encore bien présents en fin de bouche, et Alain en déduit une année chaude dans le vaucluse de chez vaucluse. eh non ...
mais il est au goût de jph qui le trouve assez suave (pas l'avis de jean et de pierre)
(jph)

Vosne Romanée 1993 Fabrice Vigot
bouchonné, dommage, la bouche avait l'air dépourvue des tannins et de la sécheresse du millésime 93
(yves)

Charmes Chambertin 1994 Geantot Penset
nez étrange, sur la noix, le goudron, qui s'impose, monolithique
la bouteille a un problème, ce n'est pas ce qu'on attend d'un charmes chambertin
(jean)

Gewurtztraminer Jean Pierre Bechtold, Collection Robert Beltz 1997
robe pâle
au nez, côté variétal marqué
léger sucre résiduel, acidité importante, petite matière, frais léger et assez fin en bouche

Domaine Saint Nicolas, Plante Gâte 2000, vdqs Fiefs vendéens
nez sur la banane fraîche, le bonbon
pour jph, c'est sérieux, ramassé. C'est vrai que c'est un peu dense, mais on a du mal à le percer à jour.
pour éric, tannins assez marqués, la matière est royaliste : il a du corps mais manque de tête !
sans doute cela viendra-t-il avec l'évolution , en tout cas j'y crois
jph : "on fait ça en fiefs vendéens ?!?!"

Malvoisie de Pierre Gardon 1984
robe or clair
jean "encore un ch'nin des pyrénées ?"
bouche légère et fondue, un soupçon de sucre résiduel, acidité diffuse

Vouvray 1ère trie de F.Pinon 1989
nez : pamplemousse, fruits de la passion, poire cuite
alain "c'est jôôliii" avec l'accent suisse
bouche minérale, acidité bien présente qui donne cette impression de légèreté qui accompagne bien le moelleux du petit sucre résiduel. Pas mal pour un entrée de gamme
(jph)

Muscat (je n'ai pas noté de qui , qqun sait ?)
élevé en fût neuf d'après Franck, cela lui apporte des notes d'orange.
joli muscat, fin, alcool pas complètement intégré
(franck)

marc