01 novembre 2002, chez Alain

Thème : joyeux bordel après vendanges

Jacquère 2001, Alain Drillat
Sauvignon blanc de Francis Poirel 1999 (vin de table)
Roussette récolte confidentielle 2000, Louis Magnin
Roussette Marestel 2000, Dupasquier
Grands Echézeaux 1990, Georges Noëllat
Nuit St Georges 1976, Charles Noëllat
Château Margaux 1979
Volnay 1er cru Clos des Chênes 1997, Domaine Antonin Guyon
Côtes du Ventoux, cuvée " Chloé ", 1999(?) Jean Louis Denois
Château Chalon 1989, Jean Macle
Vin de paille de jacquère 2001, Alain Drillat
Château Montbenault, Côteaux du Layon Faye d’Anjou 1971
Domaine Guirardel, Bi de Prat 1999. Jurançon 100% petit manseng
Château Pierre Bise, Côteaux du Layon Beaulieu " Les Rouannières " 1997
Château Pierre Bise, Côteaux du Layon Rochefort " Les Rayelles"
Domaine de Suronde, Quarts de Chaume 1997, Francis Poirel



Jamais 2 sans 3, et 3ème année consécutive de beau temps pour le jour des vendanges chez Alain. Il a décidé de passer tout le raison en vin de paille, donc rdv courant janvier 2003 pour presser ! A vue de nez, ça devrait donner 7 litres … Pour voir les photos des vendanges 2002, c'est ici

Jacquère 2001, Alain Drillat
Floral, une grosse acidité, mais comme fondue, sans agression. Rien d’extraordinaire, mais pas mal du tout, mieux que le 2000.
(alain)

Sauvignon blanc de Francis Poirel 1999 (vin de table)
Michael offre son estime éternelle à celle ou celui qui trouve le cépage. Ça motive , non ? Alors François se lance " pinot blanc ", Alain voit bien ça dans la Loire, mais pas en chenin, et là je sens Michael qui essaie de retenir son estime éternelle, mais Alain devrait cuver au fond de l’amphi pendant le cours sur les cépages blancs en Loire, le mot " sauvignon " ne franchit pas ses lèvres. Michael respire, puis avoue que c’est difficile de trouver le sauvignon dans ce vin. F.Poirel dit que c’est parce qu’il le vendange très mûr. De plus il avait des arômes légèrement évolués qui faisient penser à un vin plus vieux.
(michael)

Roussette récolte confidentielle 2000, Louis Magnin
Nez un peu en retrait
Bouche grasse, acidité fondue, bonne longueur, alcool assez présent, et amertume noble en fin de bouche.
Michael apprécie, et part sur un châteauneuf. Alain apprécie modérément.
(marc)

Roussette Marestel 2000, Dupasquier
Nez discret
En bouche, des raisins très mûrs, peut-être un poil de résiduel. Un bouche riche mais fraîche, sur le fruit, pleine et longue, avec peu d’amertume.
(alain)

Grands Echézeaux 1990, Georges Noëllat
Très beau nez, rose fânée, évolué
Assez long en bouche, sur la finesse. Semble bien évolué pour un 90.

Nuit St Georges 1976, Charles Noëllat
Robe d’intensité moyenne, reflets bruns
+ acide, - long et - rond que le précédent, mais se tient bien pour 25 ans !

Château Margaux 1979
Comme quoi on est quelques uns à être indignes de certains breuvages, et on ferait lieux de retourner jouer au bac à sable.
Marc (votre serviteur) part sur le pinot noir, vraisemblablement de plus en plus embrumé par les 2 vins précédents. Mais faut pas la faire à Alain, sur ce terrain là : " Bordeaux 89 ". Michael s’oriente vers St Estèphe, allez, Montrose, car la bouche est encore un peu dure, austère. Alain trouve, lui, que le vin est sur la finesse, et magnifique … Ah, les goûts & les perceptions personnels, ça varie considérablement, à tel point que certains trouvent le vin encore meilleur dans le Riedel d’Alain. Philippe hoche la tête, et trouve que ça ressemblait à un bon madiran, peut-être avant d’avoir vu l’étiquette ;-)

Volnay 1er cru Clos des Chênes 1997, Domaine Antonin Guyon
Là, c’est pas mal non plus, mais je crois que les collègues ont été pollués par ma réputation, j’entends par là le style de bouteilles que j’aime ou que j’amène d’habitude, voyez plutôt :
Michael : on est en rhône nord !
François : grenache en languedoc
Pierre : cabernet sauvignon ?
Mon humble avis : n bouche les tannins sont asséchants, et le bois est trop marqué par rapport à la matière.
Mais Alain, ardent défenseur du pinot noir, vieux si possible, le trouve pas si mal, et me conseille de l’oublier 10 ans…

Côtes du Ventoux, cuvée " Chloé ", 1999(?) Jean Louis Denois
Robe sombre
Nez et bouche très marqués par le bois. Le vin est très concentré, et même un peu écœurant. Pas de plaisir pour l’instant, et tout le monde se demande comment cela va-t-il vieillir.
(Pierre Yves)

Château Chalon 1989, Jean Macle
Nez complexe, mais encore un peu sur le marc
Bouche fine, vive & puissante, fruitée et légèrement évoluée.
Trame acide délicate et continue, accompagne la bouche longtemps, fine et élégante.
Le plus fin & élégant vin jaune que nous ayons bû à ce jour.
(Philippe)

Vin de paille de jacquère 2001, Alain Drillat
Amené sur la table par Michael, le fourbe, pour qu’on ne préjuge pas des qualités ou des défauts du vin, si Alain l’avait servi lui-même, donc le commentaire de ce vin est le reflet de ce qui s’est dit à l’aveugle.
Robe caramel.
Nez de crumble aux pommes, caramel, amandes.
Bouche riche (19°5 potentiel selon Alain), on retrouve l’acidité caractéristique de la pomme grany, mais acidité en dentelle, fondue, quoique bien présente. Somme toute, riche mais plutôt équilibré.
On est qquns à trouver ça très bon, imaginez notre surprise quand Alain nous dit que c’est lui, et qu’il n’en reste que 3 bouteilles…
(Alain)

Château Montbenault, Côteaux du Layon Faye d’Anjou 1971
Robe or brillant.
Alain & Michael partent sur du riesling, Marc met ça en Loire
Pierre souligne que ça a l’air sec à côté du vin précédent ! Mais + d’acidité et de complexité, dans le style des 1/2 secs de Loire. Bien équilibré, pas un monstre.
(Pierre)

Domaine Guirardel, Bi de Prat 1999. Jurançon 100% petit manseng
Nez très sur les agrumes, ce qu’on retouve de suite en bouche, équilibrée, avec une matière fine et fraîche, le but n’était pas la course à la concentration.
Marc part sur du Jurançon, Alain sur un Montbazillac car il décèle une pointe d’amertume.
(Pierre Yves)

Château Pierre Bise, Coteaux du Layon Beaulieu " Les Rouannières " 1997. Claude Papin. 13°
Nez de coing, sucre déjà présent.
Philipe aime ce nez, Pierre ajoute un bémol :attendre 5 ans que les sucres se fondent et que la complexité apparaisse. Pierre Yves note également un côté un peu pâteux et un manque d’acidité pour la richesse en sucre, mais c’est très séducteur au 1er degré, limite facile.

Château Pierre Bise, Coteaux du Layon Rochefort " Les Rayelles" 1997. Claude Papin. 14°5
+ d’acidité que le précédent, avec un nez plus discret, miel en rétro olfaction
bouche + puissante également, + minérale, moins éxubérante, mais meilleur équilibre alcool, sucre acidité.
Assurément une plus grande garde prévisible.

Domaine de Suronde, Quarts de Chaume 1997, Francis Poirel
Bouche plus fondue que les 2 vins précédents
Pas de pic de puissance, de sucre ou d’acidité
Plus d’harmonie, tout est fondu.

Merci Alain ...

marc