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Jasnières 2001 Domaine Bellevue (Renaud) : première impression surprenante voire déplaisante avec un nez de bouchon et de champignons. Après quelques minutes, le goût se transforme avec une odeur iodée et un goût sucré et amer à la fois. Très différent du goût des autres bouteilles de la série.
Avec quelques fruits de mer marinés
Savennières Domaine de la Monnaie 2000 (Alain) : Tout le monde saccorde à dire quil est boisé, que son gras est agréable mais quil nest pas typique de la Loire : certain y trouve même un goût de réglisse.
Avec quelques charcuteries
Les Buttes de Saint Germain des Prés 2000 (Marc) : Vin fait par Patrick Baudoin pour le restaurateur Gérard Bosset. Et bien, ce nest pas un Savennières, mais tout le monde le prend pour tel. Les Tontons Flingueurs habituels y trouvent même un goût de pomme
Un convive sort une sentence hermétique (ce qui va bien pour tous ces fondus de vins) : " Le plaisir vient de la différence ! ". Ne me demandez pas dexpliquer ne de remettre cet aphorisme in context , jen suis incapable.
Pouilly-Fumé En Chailloux 1990 Dagueneau (Eric) : fruits exotiques, lit de chies, fruits surmûris voire blets, minéral : ce sont les premières impressions cueillies à chaud ! Manifestement daucun a oublié de recracher car il en ressort que ce vin excellent a néanmoins un goût de blonde à forte poitrine ; je suis fumeur occasionnel et je nai encore jamais demandé au buraliste un paquet de blondes à forte poitrine, il faudra que jessaye
Philippe trouve que cest à maturité, pour Alain cest une première ; jose espérer que les cousins devisaient sur le vin.

Avec pintades farcies
Chambertin " Clos de Beze " 1985 Bouchard Aisné et Fils (Renaud) : cest vieux, on sent les tannins vieillis, mais " doù qucest-y ? ". Connaissant ma propension à apprécier les vins du Languedoc, certains cherchent par là, je les aiguille vers le Bordeaux avec une référence à lancien président des Girondins, puis Pierre dans un éclair de génie (en fait de lucidité) cite le Clos de Beze. Il faudra que je revois ma géographie, mais la suite nous montrera que je ne serai pas seul.
Avec reste de pintades farcies et fromages
Chinon Clos du chêne vert 1998 (Pierre) : un grand classique, structuré qui souvrira un peu plus le lendemain (merci mes amis den avoir laissé un peu). Le scribe était fatigué, il na rien noté des élucubrations qui ont dû être dites à ce moment là. Tant pis pour ces perles oubliées à jamais.
Saumur-Champigny 1996 Cuvée Marginale Domaine des Roches neuves de Thierry Germain (Philippe) : jeune tannique, vin nécessitant dêtre mâché ; le nez est évolué, la bouche commande dattendre. Comme quoi les Saumur-Champigny ne sont pas que des vins gouleyants à la mode en 1990.
illade 2000 Vins de pays de lHérault (Eric) : Eric a commis lerreur dapporter 2 bouteilles, peur quil avait de voir sa première mauvaise. Ce faisant un triste sire que je ne nommerai pas a profité de loccasion et la servie : quy avait-il de plus intéressant en cette occasion : le nez plein de fruits, ce goût moins exubérant, le fait quil ne supporta pas la promiscuité avec le Mont-dOr alors que le fromage corse lui seyait comme un gant, sa légère carbonicité, ou bien en fait létonnement se peignant sur le visage angélique dEric quand il découvrit son vin quil se réservait pour un petit tête-à-tête amoureux avec sa femme ? En fait je vous laisse juge.
Gâteau au chocolat et fruitier au myrtilles
Murfatlar 2001 (Claude) : un horrible goût de bouchon gâche tout le soyeux de ce vin. Je ne sais pourquoi, jai noté à ce moment-là : " vin qui aurait pu être belge, voire Liégeois " ; les tressautements de ma plume à cet instant mindiquent que les vapeurs alcooliques avaient quelque peu altéré ma capacité à saisir durablement le sens de cette répartie, comme toujours dûment justifiée.
Le vin préféré de mon tonton curé (Marc) : vin rigolo, mais le vin est une affaire sérieuse ! Marc sourit sous les lazzis de ses petits camarades (en fait pas si petits et en cette occasion pas si camarades que ça), persiste , en reprend et sourit néanmoins.
Vouvray 1997 moelleux Clos Naudin (qui ?): limpression est quil sagit plus dun demi-sec que dun moelleux : la faute à Alain qui nous amène maintenant des sirops sappelant VT !
Voici la fin du récit et tout le cur des admirateurs de Bacchus dentonner très fort et très faux :
Cré vingtdieux la Sylvie !
La prochaine fois, cest chez toi,
Range ta rmise, on mettra les matelas !
Comme fromage prévoit le Brillat Savarin,
Pour le vin, lDrillat lamènera bien !
Renaud
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