![]() |
![]() |
![]() |
|||||||||
|
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
|
|
Il s'agit d'un vin de Table blanc de la région de Vénétie-Julienne et plus précisément du Frioul, constitué de 3 cépages : le sauvignon, le tokay du Frioul et le pinot blanc. On se retrouve assis cette fois devant 7 verres vides... :-)) Un mot sur les verres, il s'agissait de verres d'une cristallerie italienne dont j'ai oublié le nom (il commençait par un B et se terminait par un... i), toutes les dégustations utilisant le même modèle, le verre à bordeaux . Sur l'estrade, un présentateur, un oenologue et Melle (Mme ?) Felluga, une charmante jeune femme avec qui on a eu l'occasion de discuter un peu en fin de dégustation. L'ordre de dégustation choisi est cette fois du plus ancien millésime au plus récent. 1- Terre Alte 92 : robe très claire, étonnamment la plus claire de tous les millésimes. Un nez de bonne intensité, évolué, mais avec une note prononcée dans un registre un peu chimique et animal, qui ne me plait pas trop. B d'intensité et de puissance moyennes, avec les arômes du nez, un blanc assez sec, sans gras, intéressant car ne ressemblant à aucun des vins que je connais. Un grand millésime d'après Melle Felluga. 2- Terre Alte 93 : robe citronnade très diluée, un poil plus foncée que le précédent. Nez et bouche étonnants, à la fois eau de vie de groseille et un soupçon muscat. Puis à l'aération, du miel et du pain d'épice. Mon millésime préféré. 3- Terre Alte 95 : un nez qui sauvignonne d'après Michael, proche du 92. 4- Terre Alte 96 : une mention supplémentaire sur l'étiquette : "rosazzo", servi en magnum (les autres en btls de 75 cl).Dans la lignée aromatique des 92 et 95, mais avec davantage de finesse et d'intensité (je l'ai préféré à ces 2 là). 5- Terre Alte 97 : très proche du 96. 6- Terre Alte 98 : idem le 97. 7- Terre Alte 99 : très gras, avec des notes de fûts de chêne neufs, typé sauvignon. Semble avoir du sucre résiduel. Très grand millésime dans le Frioul, d'après Melle Felluga : le sauvignon a été récolté à 15° potentiel. Sans doute le millésime le plus riche mais encore trop jeune et dont les arômes demandent à se fondre. En conclusion, un joli vin, que je rapprocherais d'un bon Sancerre (mais un poil en dessous des meilleurs). |