ndlr : tous les CRs de SlowFood sont rédigés par Alain

On prend les mêmes et on recommence ou Slow-Food, le retour...


Les vieux iacchossiens se souviennent peut-être, il y a 2 ans, des tribulations d’une délégation iacchosalpine partie traîner ses guêtres au pays où le grand vin et tout ce qui se mange et est bon, est à l’honneur, je veux parler du " Salone del Gusto " de Slow-Food à Turin.
P’tain 2 ans...
Et bien nous voilà repartis, Pierre, Michael et votre serviteur, avec cette fois une " pièce rapportée " en la personne de l’honorable fils de Raymond, je veux parler de Francis Boulard. Et cette fois on a pris nos dispositions... on a décidé de se faire la totale : 5 jours de dégustations et bonnes bouffes non stop.

Tiens, là, j’vais vous recaser mon p’tit avertissement de la dernière fois... il risque d’être nécessaire... c’est que j’ai pas mal de choses à raconter...


Avertissement :
Ce CR est très long, (je suis très bavard) et il est possible que les anecdotes (ou/et les vannes vaseuses) que je raconte ne vous intéressent pas. Auquel cas vous pouvez aller directement aux (tentatives de) descriptions des dégustations que nous avons faites. Elles sont au nombre de... ??? heu... et ben, c’est à dire que je les ai pas encore comptées...
Vous pouvez aussi zapper... Enfin, bref, vous faites comme vous voulez...


- 1ère : Le Barolo et le Barbaresco selon Bruno Giacosa
(pour Pierre et Michael, on n’avait malheureusement pu avoir que 2 places...
et y paraîtrait que son Barolo 71 vaut le détour...)
- 2ème : Les Barbaresco 97
- 3ème : 1ère bouffe à la villa Sassi : 7 cuisiniers Français pour 7 crus de Champagne R.Boulard
(les Ray Bouly accompagnés comme ça, vous ne pouvez même pas l’imaginer...)
- 4ème : Le Barolo par les Chiarlo
(pour F6 et moi-même)
- ou 5ème : Tokay de Hongrie
(pour Pierre et Michael)
- 6ème : 2ème bouffe à la villa Sassi : 7 cuisiniers Français (les mêmes) pour 7 vins des Dupéré et Barrera
(à nouveau l’extase!)
- 7ème : Parmigiano Reggiano, du hors d’oeuvre au dessert
(la seule mauvaise note pour ne pas dire arnaque de notre séjour)
- Interlude n°1 : Le repas de Sapros vu des coulisses
(enfin, " vu " c’est une manière de s’exprimer... slurp, slurp :-).
- 8ème : Châteauneuf du Pape, blancs de garde et fromages de chèvre
(organisé de main de maître par l’ami iacchossien Michel Blanc.)
- 9ème : Du Kabinett au Trockenbeerenauslese par Weingut Horst Sauer
(Ouf! Après tous ces ateliers sans sucre, j’étais en manque...)
- Interlude n°2 : Les pâtes au SGN
(version JPH).
- Interlude n°3 : Bouffe dans Turin.
- 10ème : Dugat-Py, l’artisan du Chambertin
(p’tain comment je vais faire pour survivre... il n’a rien à vendre...)
- 11ème : Le 1999 selon Aloïs Kracher
(ses 10 Trockenbeerenauslese 99! et il y avait des places libres dans la salle!!! j’comprends pas...)
- 12ème : Zind-Humbrecht, un grand d’Alsace
(avec un gewurz SGN 86 pour terminer...)
- 13ème : Le vin doux de l’île de Chypre
(le seul vin au monde entièrement naturel... si, si, vous verrez!!)
- 14ème : Domaine de Chevalier, l’élégance des Graves
(bon... nous, on en a manqué un peu d’élégance, on est parti avant la fin,
mais c’est parce qu’on était pressé : une table bien garnie nous attendait à 60km de là...)
- 15ème : 3ème bouffe : Langhe au maximum
(rappelez-vous, F6 vous en a déjà parlé de ces gensss qui jettent sa Comète directement au crachoir... )



Avant d’entamer une tentative de description des différents ateliers, quelques mots sur le " Salone del Gusto " de Turin.
Il s’agit d’un salon immense qui se décline en plusieurs volets. Il y a tout d’abord la plus grande partie, semblable à un salon habituel, si ce n’est - et ce n’est pas rien - que les producteurs qui font déguster leurs produits, sont triés sur le volet. On peut goûter et acheter essentiellement des produits italiens, fromages, huiles, charcuteries, et vinaigre balsamique (le 40 ans d’âge était vraiment bien... un peu chérot quand même, alors je me suis rabattu sur le 15 ans... vu mon niveau en cuisine, j’sais pas ce que je vais en faire... la dame qui me l’a vendu m’a formellement interdit de le mettre dans la sauce des salades. Je crois que je vais le boire tout seul, pour lui-même. Une petite cuiller de temps en temps... Rigolez pas, des vinaigres de cette qualité là, ça se déguste comme ça, à la petite cuiller.)


Dans l’enceinte du salon, il y a aussi l’oenothèque... plus de 2500 vins à goûter. On achète des tickets à l’entrée et on paye au verre. Il y a 3 niveaux de prix, 1, 2 ou 3 Euros et on peut goûter des trucs pas ordinaires, tout ce qui se fait de mieux en Italie, mais aussi des TBA ou des Eiswein allemands par ex. (nous, on s’en est pas privé...)
Et puis il y a aussi et surtout les ateliers (à 12h, 15h, 18h et 21h, dans des petites salles dans l’enceinte du salon) et les repas (à 21h, dans divers resto aux alentours de Turin). Là le nombre de places est limité et il vaut mieux réserver à l’avance.


Alors nous voilà donc partis à l’aurore, en ce jeudi 24 octobre. C’est qu’il faudrait arriver à Turin vers 11h, le temps de réserver le camping (ben oui, notre budget est concentré sur ce qui s’ingurgite voyez-vous...), et pis y faut déposer un F6 très stressé à la villa Sassi, vu que le repas autour de ses champagnes a lieu le soir même. Dur, dur, donc... C’est qu’on s’est couché assez tard. Non, tôt... Euh, tard... enfin, j’me comprends... le F6 est arrivé la veille et il a bien fallu lui faire goûter quelques produits locaux, vous savez, ceux de la région que les mauvaises revues placent dans le Jura et qui n’existe même pas pour la bonne revue...
Petite forme donc pour moi, avec en plus un début de pharyngite... Du coup je me désiste de la 1ère dégustation comme on n’a que 2 places, et je reste avec F6 à la villa Sassi. Ce qui va me permettre de rencontrer l’excellentissime Mr T. Maaaiiiiikkkke! pour les intimes. Un tuyau, mais ne le répétez à personne, à Slow-Food vous dites que vous êtes des amis de Mike-Tommasi-Slow-Food-Provence, et hop! les portes s’ouvrent (commande vocale, sans doute...)


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